Le Petit Vignemale 45km 2096 d+ (un peu plus)

Publié le par christophe

Avant course

Préparation physique légère voire très légère seulement trois séances avec 500 d+ (pas facile d’en trouver en Gironde).

Préparation logistique, j’ai fait des listes (hébergement, habillement, ravitaillement).

Après pas mal de discussions je me décide à acheter des bâtons jeudi midi.

Pointage de mes différentes listes, Ok j’ai tout ce qu’il me faut.

Préparation des sacs (bien mettre tout ce que l’on a marqué dans les sacs)

 

Transport : Guy mon chauffeur passe me chercher et nous récupérons ensuite Eric, bon nous arrivons avec un peu de retard par rapport à l’horaire que j’avais indiqué.

 

Poster devant l’office de tourisme, un coup de téou et je retrouve Bubu et Karbone.

 

Commande des pizza, direction le camping le GR10, ou nous y installerons notre tente (bon il y en a un qui préfèrerons passer la nuit à la belle étoile).

 

On y retrouve le club du 3° age : Petit Jeannot et sa bande.

 

Un appel à la maison faut bien rassurer sa moitié, des compotes,des gels et des lunettes sont encore sur la table de la salle à manger, trop fort le Kristof bon la prochaine faire le pointage des listes en mettant les affaires dans les sacs. Etat des lieux pas trop dramatique j’ai largement ce qu’il me faut le plus gênant va être l’absence des lunettes de soleil.

 

Nuit presque calme.

 

Samedi matin 5h, levée des guerriers.

 

Sur les conseils de Bubu nous garons les véhicules le plus près possible de thermes.

 

Pointage de la feuille de présence et perception du sifflet et du mousquetons, nous sommes enfin prêt pour l’assaut du Petit Vignemale.  

 

Rassemblement sur la ligne de départ peu avant 7h. Bon là j’ai pas l’impression que les gens se pressent pour être sur la première ligne, nous sommes plutôt installer à l’arrière.

 

7 H, départ : au revoir Karbone

 

J’ai comme l’impression que cela part vite, mais sont fou, en compagnie de Bubu nous nous retrouvons seulement quelques mètres devant le serre file. La montée sur le pont d’Espagne se fait en grande partie par la route, alternance course et marche, sur le bitume j’attends Bubu ce qui me permet de m’économiser pour l’instant, au bout de 58 mn nous y sommes (déjà plus de 550 d+)

 

Nous quittons maintenant le bitume pour le GR10, le refuge des Oulettes (barrière horaire à 3h de course) est indiqué à 2h40 et le lac de Gaube à 1h. De suite Bubu prend la tête de notre équipe, je me pose quelques instants pour prendre mes bâtons (bien attaché même un peu trop revoir mon système d’attache), dans cette première partie un peu raide, je comprend vite leur utilité et apprécie vite leur aide. Nous voici bientôt sur le plateau au bas du lac de Gaube en 1h30, premier ravitaillement uniquement en eau mais avec obligation de s’y arrêter. (approximativement on divise le temps des randonneurs par 2). Nous en sommes déjà à près 800 d+  sur les 1220 de la barrière, c’est nous allons y arriver sans trop forcer.

 

La pente est plus douce, j’en profite pour repasser devant mon guide, qui me prie de bien vouloir l’attendre,donc je laisse repasser pour donner le rythme, le paysage est magnifique, grandiose tout comme le Vignemale devant nous, bon pour aujourd’hui nous nous contentons de son petit frère. Bubu me prévient le refuge des Oulettes est situé juste devant cette dernière barre rocheuse, ca y est nous y sommes en 2h30, au alentour de la 335° position : Yes le premier objectif est atteint, il nous plus qu’à finir la course.

 

A peine ravitailler Bubu repart (euh j’aurais bien pris un peu plus de temps mouah), pour atteindre le Vignemale il nous reste 6 ou 7 km et 900 d+, Bubu est bien chaud je reste caler derrière, nous reprenons quelques concurrents, j’en profite même pour lui passer devant, regardant un peu plus en avant j’aperçois Eric qui doit être 100 m plus haut, en maintenant mon rythme je me voie déjà le reprendre avant le sommet, et hop encore un concurrent, pendant ce temps à l’arrière mon camarade commence à faiblir, donc je m’écarte pour l’attendre et le laisse donner le rythme qui lui convient. Ca y est la montagne étend son manteau blanc. Un petit coup d’œil sur le forerunner pour consulter l’altitude, ca y est je viens de passer les 2600 (première expérience). Tient une corde, perception du mousqueton. Le Petit Vignemale se rapproche de plus en plus, nous voici sur la crête, direction à droite, nous croisons ceux et celles qui sont déjà passé au sommet du jour, si certain redescendent par le même chemin qu’à la montée d’autres descendent le cul dans le névé, pour Bubu cela devient de plus en plus difficile a moins de 50m de d+ je le passe j’ai comme l’impression d’être attirer par une force vers ce sommet. Ca y est j’y suis en 4h23 passage devant la photographe et je m’arrête pour admirer la beauté de ces montagnes. Bubu arrive peu de temps après, nous nous ravitaillons (Bubu plus que moi).

 

3 la descente

 

Près de 8mn plus tard nous reprenons le cap vers le refuge de Baysselance à peu près par le même chemin sans mettre le cul dans le névé (nous ne le sentions pas ni l’un ni l’autre à ce moment là). Euh si Bubu maîtrise la technique pour descendre ce n’est pas mon cas, là au bord de la crête je ne me sens pas du tout à l’aise.  La descente me casse le moral, plus vraiment envie d’avancer. Il me faudra 40mn pour rejoindre le refuge.

 

Une petite pause technique, un ou deux gobelets de flotte et nous repartons en direction du col de Labas en compagnie de Daniel un autre girondin avec lequel j’ai pris contact. Encore quelques passages encordés et nous sommes accueillis aux sons des cloches cela fait maintenant plus de 5h40 que nous sommes partie.

 

Nous basculons dans une autre vallée, direction le lac d’Estom. Cette fois nous ne nous faisons pas prier pour mettre le cul dans le névé, à mon passage je découvre des gourdes que Bubu récupère (l’une d’entre elle appartenant à Eric), fin des névés nous redécouvrons des petits sentiers plus ou moins techniques, dans l’un deux je relance le mode course, puis m’écarte laisse passer Bubu pour suivre sa trace, j’ai un lacet défait donc je m’arrête alors que Bubu continue (pas de sa faute si l’espagnol qui le suit à un maillot orange comme moi). Je me dois donc relancer encore plus pour revenir à leur hauteur, mais avec ma technique niveau descendeur débutant je me retrouve rapidement le cul par terre c’est moins agréable que dans la neige.

Bubu m’attendra tout de même au ravitaillement du lac d’Estom. (plus pris les temps au chrono j’etais plus vraiment dans la course)

 

Bon maintenant c’est simple il ne reste que 10 km, cela descend mais tout doucement, sur de petits sentiers, j’ai déjà la tête à Millau donc je ne prend guère risque, mon dieu que les 5 kms pour descendre à La Fruitière me paraisse long, heureusement que les randonneurs sont sympas avec nous ils s’écarte du passage et nous encourage. Ca y est le dernier ravitaillement en course. Nous prenons encore notre temps avec les bénévoles très sympathique tout au long de la journée.

 

Allez plus que 5 kms et près de 500 d-, une promenade de santé en temps normal. Bubu me dit que nous allons bientôt être à l’ombre, ouf. Nous avançons mais ne descendons guère, euh la j’ai des doutes sommes nous si près de l’arrivée. Ah voici la descente vers La Ralliere, bon bais là ca descend vraiment, put… c’est douloureux. Nous arrivons sur le bitume donc plus que 2km c’est bon, mais après avoir tant refusé à mon camarade de courir, c’est à mon tour d’essuyer son refus, donc nous nous réservons pour la dernière descente douce jusqu’à la ligne d’arrivée que nous franchirons main dans la main après une belle randonnée de plus de 8h25.

 

Bilan

 

Une superbe course, des paysages grandioses, des bénévoles sympas, que demander de plus

Mon bilan est moins glorieux 336 sur 338 et surtout 138 senior sur 138 bien pour ce qui fut peut-être ma dernière course dans cette catégorie.

Maintenant revenons sur le week-end des rencontres, en bref que du bonheur.

Une chose est sur je reprend rendez-vous avec au moins une course Pyrénéennes l’an prochain

Publié dans Trail et course nature

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J
j'attends ton CR de Millau ...mais je me suis régalé à lire celui ci ...à chacun sa peine ....moi je suis tombé sur le bitume de Millau ....devais me manquer les cailloux des trails  
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A
Course à pied, randonnée, escalade et même luge sur névé ... C'est presque un raid multi-sport !Ca avait l'air bien sympatique tout celà ... pourtant j'ai l'impression que tu préfères nettement le bitume ... Je me trompe ?Je suis étonné par ton classement ... il n'est pas vraiment en rapport avec tes chronos à moins que le niveau soit vraiment hyper relevé. T'en pense quoi ?
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C
<br /> le multi sport : ah si j'avais plus de temps.<br /> preferer n'est pas le bon terme : je pense plutot être competiteur sur le bitume beaucoup moins en trail (objectif finir)<br /> chrono : si je compare à ceux d'un niveau équivalent, ils terminent entre 6h et 6h30.<br /> <br /> Mais bon reprend le post sur AE, nous étions deux à hésiter, à savoir que l'un comme l'autre nous avions une prépa light pour ce genre d'épreuve. La décision de faire la course ensemble est<br /> devenue pour nous une évidence. <br /> Dans la descente (j'ai beaucoup à apprendre) je ne voulais pas prendre de risque d'ou une vitesse inferieur en descente à la montée, ma priorité étant fixé depuis longtemps Millau<br /> <br /> <br />
A
Je crois avoir deja lu cela quelque part ;-) Comme je te le disais, c'est un bon début pour Millau
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